Une enfance.. glaciale

Une trentaine d'années auparavant, quelque part dans le grand Nord, dans une région réputée pour ses vastes étendues : forêts, montagnes.. toutes était recouvertes durant la majorité de l'année d'une épaisse couche de neige.

De nombreux petits villages s'y trouvaient, abrités et cachés par cette dense végétation, et jamais l'homme - le moldu - n'avait prit la peine de visiter cet endroit pourtant gorgé de richesse. Il fallait dire que les sorciers avaient passés pas mal de temps à protéger ce trésor de la biodiversité nordique : outre le fait que la zone entière était incartable, les frontières de la sylve la plus proche des moldus étaient toutes entourées de puissants sortilèges, mis en place depuis plusieurs siècles.

Non content d'abriter une population magique, l'endroit contenait aussi un haut-lieu de la magie universelle : l'école de Durmstrang se trouvait en effet au centre de cette vaste étendue et possédait une parcelle presque aussi grande que la ville de Londres. Aussi, plusieurs villages se trouvaient à l'intérieur même de la zone appartenant à l'école, qui fût longtemps dirigée par une lignée familiale de riches et puissants magiciens scandinaves, soucieux de posséder une grande propriété terrestre.

Intéressons-nous donc plus précisément à un de ces villages flirtant avec les limites de l'école de sorcellerie, prénommé Nøvgord. Ce même village, non-content d'être parmi les plus proches du domaine de Durmstrang, était aussi l'un des plus habités de la région. Plusieurs milliers d'individus y vivaient, avec notamment de grandes lignées de familles de sorciers réputées parmi ses ressortissants. Le village de Nøvgord s'étalait sur une grande zone, presque trop vaste par rapport au nombre de sorciers qui y habitaient : ainsi, il y avait en général des concentrations de familles centrées sur de toutes petites zones, et beaucoup de végétation aux alentours. Il y avait par exemple un quartier réservé à l'unique famille des Karkaroff, une des plus anciennes du pays. Néanmoins, un autre quartier, plus ancien encore, renfermait une des lignées du pays les plus anciennes : celle des Edendi. Encore quelques décennies auparavant, cette famille faisait partie des plus influentes du pays. Depuis, cependant, les choses ont changées..

1930. Un sorcier, sorti justement de Durmstrang, se révéla à la population du pays en commettant ses premiers crimes, assassinant notamment une famille de Sang-Mêlé de sang-froid et sans remord aucun. Ce n'était cependant que le début d'une grande période de peur, une des plus obscures de l'histoire. Ce sorcier était dénommé Gellert Grindelwald.

Les meurtres furent dès lors fréquents, et les moindres familles qui refusaient de s'allier à sa nouvelle armée étaient massacrés en masse par la puissance de Grindelwald. Les Edendi, qui ne souhaitaient pas renverser le pouvoir et surtout ne pas courber le dos à Gellert Grindelwald, refusèrent catégoriquement de rejoindre ses partisans. La famille était puissante, développée, mais Grindelwald et son armée l'était encore plus. Ils furent pratiquement tous assassinés, pour la plupart de la main même du mage noir. Seuls quelques membres des Edendi, prévenus de l'arrivée imminente du mage noir réussirent à se cacher à temps et à éviter de voir leur lignée disparaître.

Ces derniers n'auraient sans doute pas survécu si Gellert Grindelwald n'avait pas été abattu en 1945 par la main de celui qu'on surnommait dès lors tel le " mage blanc ", en contraste au mage noir, un certain Albus Dumbledore.

Malgré cela, il fût difficile pour eux de reconstruire leur vie. Seul un membre et descendant direct des Edendi procréa : il s'agissait d'Arthur Edendi.

Ce dernier s'était marié presque en hâte, de peur de mourir avant de faire un enfant. Et ainsi naquit, dans une période de prospérité inespérée, l'unique descendant dans lequel coulait encore le sang de sa lignée : Lévi, du nom de son grand-père et Arthur de son père, Edendi.




Grandis, mon p'tit.

Lévi Arthur est donc né en ce mois de Janvier 1960, dans une famille qui rappelons-le était pratiquement entièrement décimée. Outre ses parents, seul un oncle avait survécu à la sombre période Grindelwald. Du coup, jamais il n'avait connu de grand-parents, ni même de cousins : lorsqu'on sait qu'en plus, depuis les terribles incidents qu'avaient vécus ses parents, sa famille était littéralement isolée des autres, son enfance fut vide et sans véritable souvenir conséquent. Bien que ses parents étaient importants pour lui, jamais il ne développa de réels liens intimes avec ces derniers. Peut-être était-ce du au fait qu'enfant, Lévi ne manifestait un sentiment d'attachement à ces derniers. Jamais il n'avais réclamé de réconfort à ses parents, et au final, sa relation avec eux semblait plus froide et distante que jamais. Il avait surtout la désagréable impression qu'il n'avait été qu'un " fils par nécessité ". Étant les derniers descendants des Edendi, son père ne voulait sans doute pas voir leur lignée s'éteindre par ses propres ambitions paternelles - qui étaient, sans doute, assez négligeables - et ce dernier s'est sans doute forcé à avoir une progéniture, de manière à honorer la mémoire de ses ancêtres.

Ainsi, Lévi vécu en tant que fils solitaire endurci. Néanmoins, cela lui permettait aussi des choses que d'autres parents n'auraient sans doute pas tolérer : il se développa durant toute son enfance, jusqu'à ses 11 ans, en dehors du cocon familial, trainant longuement dans les environs durant les soirées hivernales qui plongeaient le pays rapidement dans une profonde obscurité. De cette manière, il développa des liens avec de nombreux élèves de Durmstrang, école à laquelle il était prédestiné mais qui nécessitait qu'il soit encore plus âgé. Grandissant à la juste limite de cette école, i lavait souvent eu l'occasion durant ses promenades nocturnes de rencontrer des élèves, bien plus âgés que lui, qui semblaient tous excités par les matières qu'ils apprenaient à l'école. Il arrivait qu'on lui raconte certains exploits de certains professeurs, ou alors de leurs plus profondes ambitions. Beaucoup des élèves lui racontait aussi de forme de magies aperçues en cours les plus effroyables les une des autres. Lévi lui-même était fasciné par l'incroyable panel de facultés que l'on pouvait obtenir au travers de la magie.

Il lui fallut cependant attendre ses 11 ans pour enfin intégrer le réputé collège de Durmstrang. Il s'agissait d'un réel soulagement pour lui, de pouvoir enfin emmagasiner un savoir qui lui échappait. Sous le joug de professeurs sévères mais compétents, il apprît des formes de magie proscrites par bien des collèges magiques dans le monde. Á vrai dire, il n'avait jamais réellement comprit cette interdiction de certaines formes de magie qui, même si elles s'avéraient noires, étaient souvent bien plus utiles. Pourquoi certaines personnes se résignaient à ne pas utiliser cette magie qui pourrait bien plus facilement les aider à parvenir à leur fins ? Pour une simple raison de mentalité ? Il ne voyait pas en quoi la manière, si elle s'avérait pour la bonne cause, était répréhensible. Surtout dans un tel contexte.

C'est aussi en grandissant parmi l'établissement de Durmstrang qu'il se fît une vision plus générale du monde. Outre les grands collèges existants en Europe, il apprît qu'un autre terrible sorcier, de la même race que Gellert Grindelwald sévissait aussi du côté de l'Angleterre, l'un des pays les plus peuplés d'êtres aux pouvoirs magiques.

Contrairement à une partie de ses camarades, il n'éprouvait aucune réelle passion quant à cet homme. Ses théories et thèses étaient simplistes, et sa manière de faire, bien qu'effective, bien mal élaborée. De plus, il trouvait que l'argument du sang était un argument vieillot et, dans la société actuelle, de toute façon impossible à défendre - tout le monde possédait une part de sang moldu, qu'on le veuille ou non. Aussi, même s'il était impressionné par le pouvoir magique de ce Lord, il ne pouvait véritablement imaginer le voir triomphant, tout en haut de l'échelle des sorciers. Pour plusieurs raisons : tout d'abord, Voldemort était réputé en Europe mais surtout dans son pays. Se ravages étaient peut-être spectaculaires, mais Lévi était certain qu'en cas d'aide de la communauté de sorcellerie dans le monde, lui et son armée de " mangemorts " ( nom aussi qui lui inspirait plus une envie profonde de rire qu'autre chose ) étaient voués à l'échec. De plus, Voldemort refusait le partage du pouvoir ; chose pourtant cruciale pour mener à bien ses projets selon lui.

Et c'est ainsi que, dans une indifférence marquée à l'égard du Lord grandissant, il termina ses études à Durmstrang, obtenant notamment ses mentions dans les domaines des sciences de la magie noire ( théorie et pratique ), les domaines de la magie relative aux animaux ( qu'il appréciait fortement ) et, plus surprenant encore, dans un domaine récemment introduis au collège - juste après la disparition de Gellert Grindelwald pour être plus précis - le domaine qui réunissait les sciences diverses utilisées par les moldus. Lévi était autant fasciné par la magie et ses nombreux dérivés que par les techniques que les moldus utilisaient pour faciliter leur vie.

Alors, après de brèves retrouvailles avec ses parents, il décida de quitter définitivement le nid familial - sans émotion aucune - et d'effectuer son propre tour du monde, à travers le monde magique comme le monde moldu..






Une rencontre déterminante


Lévi avait alors 30 ans. Après avoir traversé les cinq continents, découverts des formes de magie tout aussi diverses que celles qu'on lui avait enseignées à Durmstrang, il était sur le chemin du retour, traversant à son aise - il utilisait en effet une moto, un engin à deux-roues créé par les moldus qu'il avait apprécié dès sa première confrontation. Évidemment, il avait quelque peu modifié cet engin motorisé, qui pouvait rouler sur toutes les surfaces qu'il rencontrait lors de son périple. Aussi devait-il souvent lancer une sortilège de Désillusion, chose qu'il oublia pendant quelques instants en voulant traverser un fleuve Européen dénommé le Danube. Inutile de dire que le lendemain, dans la presse Hongroise, il y avait un article concernant " l'homme qui conduisait une moto amphibie ". Il l'avait évidemment découpé l'article et gardé comme souvenir de voyage, à côté des photos de Magyar à Pointes prises justement lors de ce cheminement à travers l'Europe de l'Est.

C'était après un long voyage qu'il décida de se reposer dans une auberge d'allure accueillante entretenue par des sorciers. Il s'agissait d'une véritable aubaine pour Lévi - il hésitait notamment à transplaner directement jusqu'à chez lui, ne connaissant plus de points afin d'y faire escale et ne comprenant pas réellement les directions sur le plan - pourtant magique - qu'il avait acheté en entreprenant ce voyage. Il se savait proche du Nord, néanmoins les températures étaient encore relativement élevées, oscillant vers la vingtaine de degrés.

Son fier engin motorisé, parfait hybride entre la magie des sorciers et la technologie moldu, était maladroitement parqué au dehors, contre un des piliers de l'édifice. C'est en quittant la demeure hôtelière afin de rejoindre sa moto qu'il sentit une présence.. Pas une présence humaine. Il sentait qu'on le scrutait comme lui aimait tant observer les gens. Il chercha la source de ce sentiment qui le travaillait : rien. Au loin s'étalaient des champs agricoles à perte de vue, se brisant contre une montagne à la limite de sa portée visuelle. Après un petit moment d'hésitation, il enfourcha son véhicule, et décida de suivre les instructions obtenues en discutant avec le patron de la bâtisse - apparemment, il devait se diriger de manière continue vers le Nord-Est et ensuite, il devrait atteindre une ville qui lui permettrait de se repérer fidèlement à sa carte.

Il déclencha les gaz. Le son était tout à fait différent de celui d'une moto ordinaire - il faut dire, elle ne marchait pas véritablement au même.. carburant. Cela ressemblait plus à un bruit continu et très léger, tel une brise constante, douce et agréable à l'oreille. Mais là, il le - ou la ? - remarqua. Droit devant. Mais.. Comment était-ce possible ?


Ses yeux étaient splendides. Son pelage resplendissait encore plus, et sa taille imposante et saillante était encore plus impressionnante. Il s'agissait d'un animal dont l'histoire lui était bien connue, une histoire violente oú la survie de l'être dépendant de quelques spécimens uniquement..

Le tigre blanc royal. Même si, en réalité comme il le savait pertinemment, il s'agissait d'une espèce de Tigre du Bengal qui possédait une anomalie génétique.

Rare sont les animaux possédant une telle carrure tout en gardant un charme à faire succomber bien des gens. Même ses canines aiguisées et énormes ne pouvaient vous effrayer suffisamment pour n'aimer la bête ; surtout pour Lévi. Il était fasciné par les animaux, notamment ceux dotés d'une telle stature. Mais le plus remarquable, c'est qu'il s'agissait d'un tigre blanc à priori sain ; ses yeux ne semblaient pas refléter un strabisme connu chez cet animal - du à l'accouplement malsain auquel on les avait soumis afin qu'il se reproduise - ce qui était bien rare. Bien qu'il soit évident que, rencontrer un tel être dans un tel endroit était infiniment plus rare.

Fasciné par cette vision, il ne remarqua même pas l'air avide que ce dernier semblait lui jeter. En effet, ne fallait-il pas conclure que si le tigre s'était autant rapproché d'une habitation humaine, cela pouvait avoir un rapport à la nourriture ?. Ce n'est qu'après avoir remarqué que ce dernier se dirigeait soudainement vers lui qu'il réagît.

Le tigre se rapprochait dangereusement de lui, mais Lévi n'avait pas encore sorti sa baguette. Il pensa à stupéfixer la bête si elle continuait ainsi, mais au final il décida de ne rien faire du tout. Il s'agissait, encore une fois, d'une décision purement psychologique et sans doute stupide à la vue d'un sorcier commun qui ne prendrait jamais de tels risques. Mais Lévi aimait trop ce genre de situations pour les achever de manière impromptue.

Oui, sauf que la situation se dégénéra, toujours de manière à s'achever rapidement, mais cette fois-ci pour la mauvaise personne. Le tigre, qui se trouvait alors à une dizaine de mètres de lui, lança un sprint : ses puissants muscles le lançaient à une telle vitesse qu'aucun sorcier n'aurait pu réagir face à une telle démonstration. D'ailleurs, Lévi n'avait jamais vraiment eu l'idée de réagir. A contrario, il demeurait encore fasciné par une telle démonstration de puissance et d'habileté animale. Même lorsque l'animal fondît sur lui, l'écrasant littéralement de tout son poids, tentant par la suite d'insérer ses énormes crocs dans les bras du pauvre humain, encore et toujours ébahi.

Heureusement, il s'agissait d'un état qu'il perdait lorsqu'il savait que, s'il ne réagissait pas dans la seconde qui suivait, il perdait un membre, et dans la dizaine de seconde suivante, la vie. Usant de toute la puissance humaine qui lui était accordée, il éloigna avec ses bras la gueule mortelle de l'animal qui à présent était littéralement excité par la vue d'une aussi grande part de nourriture. La seconde qui suivait cet effort déjà colossal, il s'obligea à sortir sa baguette : le combat était dès lors terminé. Une victoire qui ne pouvait se révéler flatteuse pour Lévi, honteux de son geste face à un tel animal. Face à un humain, il n'aurait même pas eu les plus singuliers remords, quand bien même l'humain ne l'aurait pas attaqué.

L'animal était effondré au sol, groggy mais simplement légèrement touché. Lévi se mît à réfléchir : et s'il allait, enfin, commencer une des pratiques qui le tenait le plus à cœur ? Lors de son voyage, bien de variétés d'animaux magiques il avait vu, mais le tigre blanc était celui qui, par sa force et son charme lui avait paru le plus noble.
De plus, il comptait faire quelque chose qui ne pourrait s'appliquer sur un être aussi véloce qu'un dragon oú un animal gigantesque. Néanmoins..

Il savait qu'il lui était possible d'accomplir ses vœux les plus profonds concernant une des particularités de la magie qui lui avait toujours semblé parmi les plus extraordinaire : la faculté de se transformer en animal. Être un animagus, plus précisément..

Cette rencontre, il l'attendait depuis longtemps. Il n'avait pas été conquis par ses entrevues exotiques durant son long périple, mais cet animal.. Devait absolument devenir sa priorité. Ainsi, il décida, après l'avoir bien évidemment soumis à divers obscurs sortilèges afin que l'animal soit contrôlable, de le ramener dans son pays natal, et d'établir son premier projet en tant que sorcier : réussir à devenir tel l'animal le plus imposant, dangereux et surtout somptueux qu'il n'avait jamais vu.



Retour aux sources

Revenu au village de Nøvgord, il s'installa dans une maisonnette, à l'abri des regards et de sa famille. Afin de vivre, il mît ses compétences en magie noire - fortement développées grâce à son voyage au travers de nombreux pays regorgeant de sombres sorciers douteux qui vinrent étoffer sa connaissance déjà acquise - au service justement du collège de Durmstrang.


Il officia ainsi pendant plusieurs années au chevet des élèves du collège, mettant aussi à profit sa position pour se lier d'amitié avec de nombreux jeunes. Il espérait ainsi peut-être que plus tard, certains de ses anciens élèves, instruits et protégés par ses soins, reviendraient vers lui - lorsque le moment arriverait.

Tout cela avait un rapport très étroit avec l'affaire Voldemort, qui au fil des années avait prit une ampleur que Lévi trouvait presque amusante. Jamais il n'aurait imaginé que la société prendrait autant peur d'un être pourtant suffisamment seul pour être appréhendé en faisant office d'un peu plus de jugeote. Il fût même contraint de céder sa place d'enseignant de Magie Noire au profit du nouveau directeur, un certain Ighor Karkaroff qui préférait donner lui-même ses propres cours et doutait singulièrement des véritables intentions de ce descendant des Edendi.

Avait-il percé quelque chose dans le comportement de Lévi ? Sans doute. En tout cas, ce dernier ne fût nullement démoralisé de ce licenciement soudain. Car comme il l'avait deviné, le Lord Voldemort n'avait jamais dit son dernier mot. Il se souvient encore, de la visite de Karkaroff en 1995, après la réapparition de Voldemort. Ce dernier était retourné d'Angleterre en toute hâte, et avait abandonné Durmstrang tout aussi rapidement. Il était d'ailleurs passé au domicile de Lévi, qui lui souriant durant leur court interlude lui affirma qu'il serait bien sot de sa part de partir se cacher maintenant. Lévi lui signala qu'il avait toujours le choix, soit de revenir et combattre contre Voldemort au sein de leur adversaires - soit de fuir tel un lâche et espérer se faire oublier dans la nature. Karkaroff ne fût pas enchanté par sa réaction, et lui expliqua que s'il souhaitait mourir directement, il pouvait carrément lui demander de le tuer sur place. Karkaroff ne s'attendait peut-être pas à la réaction suivante à sa remarque pourtant teintée d'ironie : Lévi leva sa baguette, la pointe sur le cœur de Karkaroff, et lui murmura d'un grand sérieux :

" Veux-tu ? Je suis d'accord, cela apaisera tes souffrances. "

Karkaroff le dévisagea, hocha la tête et transplana directement par la suite.

C'est sans étonnement que Lévi apprît sa mort, une année plus tard. Il eut d'ailleurs un petit pincement au cœur, regrettant de ne pas avoir fait la faveur à Igor de lui permettre de s'échapper plus rapidement de cette fatale poursuite des partisans du Lord.

La suite, concernant Lévi, est plus obscure. Il prît la direction de Durmstrang durant les trois années qui suivirent, puis décida, après les évènements et la chute définitive de Lord Voldemort - par un simple garçon, aux simples pouvoirs magiques, comme toujours : prévisible - de commencer à se fondre dans la masse des habitants du Royaume-Uni, endroit magique par excellence dans lequel se déroulerait il en était sûr des évènements encore plus sombres, alors que la lumière semblait pourtant être apparue grâce au dénommé Harry Potter. Non, l'histoire n'allait pas s'arrêter là.


a evil ? indeed..

Moi. Donc. Étudiant, Suisse, passionné de l'aviation, du tennis, du football, de la littérature en général, grand adepte aussi de cinéma. Goûts musicaux très " ouverts " ( de Ludwig Van à Justice, en passant par Eminem, The Verve, Genesis, MGMT, Gorillaz, ou encore Maria Callas. )

Mon temps libre en RP ? Varie souvent, mais généralement largement assez pour prendre du plaisir .

Concernant le forum.. Évidemment, il est très bien fait, ce qui ne m'étonne pas concernant le talent de Gaetan. Néanmoins, j'ai juste un problème avec la zone " Qui est en ligne " en bas. Je trouve ça assez serré, petit à lire, et le blason de Poudlard pixelise pas mal ( en tout cas, chez moi ?! ).

Enfin ! J'arrête le mode /chieur et j'espère prendra du plaisir sur ce forum, et surtout que celui-ci accueillera pléthore de nouveaux membres pour justement s'épancher dans un tel plaisir .